C’est au 17° siècle que Corneille écrit Le Cid, une tragi­comédie qui aura un immense succès.
Rodrigue et Chimène doivent se marier mais un conflit oppose leur père sur le choix du précepteurs du prince. Don Diègue est choisi et il reçoit un soufflet du Comte qui le déshonore.
D.D demande à son fils de le venger. [...] Nous allons voir dans un premier temps le monologue lyrique puis dans un second la naissance d’un héros. Premièrement, les stances sont un monologue lyrique. Tout d’abord, le monologue sert à présenter, exposer les idées et sentiments du personnage. Ce monologue est composé de 6 strophes qui sont donc des stances. Nous voyons premièrement le trouble de R. Il est visible à l’hétérométrie (qui est la différence de vers utilisés). Ici, nous observons des octosyllabes comme au v1, des hexasyllabes au v6 ainsi que des alexandrins tel qu’au v 12. Ce trouble est aussi visible au mélange de registres. Nous trouvons en effet le registre pathétique avec le champs lexical de la souffrance et du malheur.
“cruel espoir”, “mon mal augmente”. Nous retrouvons ensuite le registre lyrique avec le champs lexical de la tristesse lié à l’amour “triste chois v 15, “malheureux” v 24, avec l’omniprésence du
“je” et avec l’exclamation avec la ponctuation et les “ô” qui montre la force de la douleur. Ensuite, c’est un monologue traduisant le dilemme Cornélien, choix douloureux quasi impossible entre l’honneur et l’amour. Effectivement, nous observons le combat intérieur au v
11­2 et le temps d’affrontement entre les deux systèmes au v1 avec un hyperbole et une métaphore. Aussi, la construction est binaire. Nous le voyons avec l’antithèse v 12 où les deux termes se rapprochent à la césure, avec l’opposition v 21 des mots mettant ainsi en relief le dilemme et avec au v14 la métonymie. De plus, nous pouvons trouver un chiasme au v9­10 qui opposent les termes mais qui les lient aussi. Les antithèses sont mises en valeurs par des liens logiques tel