IntroductionI) La réussite commerciale de MouretII) Un pouvoir inquiétant sur sa clientèleIII) La faiblesse déraisonnable des femmes dévorées par le besoin d'acheter et le culte de la modeConclusion

Tout d’abord, Emile Zola décrit son temps et impose cette idée aux lecteurs : les grands magasins, les prix bas sont certes de grandes trouvailles mais les petits commerces de proximité y perdent tout. La faillite, la misère affectent les classes populaires de Paris et on assiste à des drames de la vie comme la tentative de suicide de Robineau, par exemple. Un grand écart se creuse entre la population riche qui gaspille son argent et la population pauvre qui tente de gagner de quoi survivre.L’une des grandes particularités de ce roman est qu’il est intemporel : aujourd’hui encore, les commerces de proximités souffrent à cause des grandes enseignes et la classes modestes ont du mal à s’en sortir. Les maux du XXème siècle sont les mêmes que les nôtres…De plus, Emile Zola défend la femme courageuse qui travaille. Denise, a besoin de son travail pour aider ses frères et se sacrifient pour eux. Elle ne choisit pas la solution de...

A travers une histoire d'amour qui pour une fois se termine bien, le roman nous entraîne dans le monde des grands magasins, l'une des innovations du Second Empire. Le roman est marqué par trois moments importants qui sont les trois grandes ventes. L'intrigue professionnelle et l'intrigue amoureuse sont constamment enlacées. La modernité, au coeur de l'intrigue, a évolué et a su se faire accepter à travers l'opinion d'une héroïne attachante. L'histoire se passe entre les années 1864 et 1868, à l'époque des grands magasins comme « La Samaritaine » et « Le Bon Marché ». Après quelques années, on remarque qu'il y a encore cette bataille racontée dans le livre, entre les boutiques, préférées pour leur qualité et leur luxe et les grands magasins préférés pour leur bas prix et leur diversité.« Au bonheur des dames » est le onzième volume de la