Stendhal occupe une place particulière dans l’histoire de la littérature. Il affirmé que le roman est « un miroir que l’on promène le long d’un chemin », et il est parfois considéré comme un des précurseurs du réalisme. Pourtant, la sensibilité de ses personnages, notamment dans son livre rouge et noir, les rapproche également des héros romantiques. L’extrait proposé « une heure du matin », met en place le cadre d’une relation amoureuse, aussi complexe soit-elle, créant ainsi un effet d’attente …afficher plus de contenu…

Celle-ci est guidée non pas par l’amour, mais un comportement qu’elle se doit d’avoir. L20 « Mademoiselle de La Mole croyait remplir un devoir envers elle-même et envers son amant. ». De plus, la première phrase du texte proposé, « En l’écoutant parler, Mathilde était choquée de cet air de triomphe. Il est donc mon maître ! » montre une relation particulière, entre dominant/ dominé, un rapport complexe qui rend la relation amoureuse illusoire, loin de définition classique que les lecteurs peuvent s’imaginer. Cette ironie est en réalité une autre caractéristique du réalisme ; on la retrouve chez Balzac ou Flaubert, où elle naît de la confrontation des points de vue entre la perception naïve, voire ridicule des personnages, …afficher plus de contenu…

Aussi orgueilleuse et courageuse que lui, elle s’en distingue cependant par la classe sociale à laquelle elle appartient. On peut constater un champ lexical autour de la souffrance de Mathilde, « glacé, pudeur souffrante, malheureuse, incertitude. », ce qui d’une certaine manière explique clairement son comportement « froid », dû à ses remords. Il a clairement une dégradation entre le début et la fin du texte, car sa relation bascule l12 « C’était à faire prendre l’amour en haine », souligné par une antithèse entre le terme « amour et haine » dans la