Stomie
· À la phase initiale, le diagnostic d'un état de choc est clinique, et repose sur la tachycardie, sur les troubles de conscience et sur l'aspect cutané. L'hypotension peut manquer chez le sujet conscient.
· Le traitement symptomatique initial fait appel dans tous les cas à un remplissage vasculaire et à l'administration veineuse continue de catécholamines vasopressives, débutées par voie veineuse périphérique. En contexte non traumatique, un tonicardiaque y est systématiquement associé.
· Le choc dans un contexte traumatique fait rechercher une lésion justifiant une chirurgie d'hémostase. En présence d'un traumatisé choqué, une commande de produits sanguins labiles (concentrés globulaires et plasmas frais congelés) est discutée dans tous les cas.
· L'échocardiographie transthoracique (ETT), ou transœsophagienne (ETO) est l'examen clé, qui permet d'une part de préciser une cause cardiaque du choc, d'autre part de réaliser un « bilan hémodynamique », participant au diagnostic d'une cause extracardiaque.
· Le bilan hémodynamique demandé à l'échocardiographiste comprend la mesure du débit cardiaque, une appréciation de la volémie, la recherche d'un cœur pulmonaire aigu et la mesure de la pression artérielle pulmonaire systolique.
· Le choc avec cœur pulmonaire aigu, confirmé par l'échocardiographie, constitue une présomption d'embolie pulmonaire grave, suffisante pour discuter une fibrinolyse en l'absence de diagnostic de certitude.
· La mise en place d'une voie veineuse centrale avec mesure de la pression veineuse centrale, ou d'un cathéter de Swan-Ganz, ne s'imposent pas si on dispose rapidement d'une échocardiographie.
· L'amine vasopressive à utiliser préférentiellement au cours du choc septique est la noradrénaline.
Les états de choc représentent, à côté des insuffisances respiratoires aiguës, les états graves les plus fréquents. Leur physiopathologie n'est pas parfaitement comprise, mais il existe toujours