Stotone
Une ressource en eau suffisante, mais fragile
La Martinique possède 70 fleuves permanents constitués de canaux, fonds, ruisseaux, ravines et rivières. Ces cours d’eau ont un débit d’étiage réduit (le débit le plus faible, en période de carême), et des débits de crues élevés en saison des pluies.
En raison de sa pluviométrie élevée, la Martinique présente un bilan global ressource/besoins positif.
Plusieurs facteurs limitent pourtant l’accès aux ressources en eau : l’eau est mal répartie dans le temps et l’espace du fait d’un différentiel de pluviométrie entre le Nord et le Sud. Des déficits peuvent alors survenir pendant la saison sèche provoquant des ruptures d’approvisionnement. Malgré un transfert du Nord vers le Sud, certains cours d’eau sont complètement asséchés à l’aval des prises d’eau, au détriment de la vie aquatique. Les réseaux de distribution sont peu performants et entraînent un fort gaspillage de l’eau. Les ressources en eaux souterraines sont peu utilisées car ses potentialités sont mal connues Le réseau d’adduction actuel est soumis aux risques volcaniques et sismiques
Des eaux superficielles très sollicitées Pour l’Alimentation en Eau Potable (AEP)
L’AEP en Martinique s’effectue à 90% à partir des eaux superficielles : Ces captages sont concernés par la mise en place de périmètres de protection. L’AEP se caractérise par une répartition spatiale très disparate.
La potentialité d’exploitation de la partie Nord représente 1/3 à 2/3 de la consommation du centre. Les points de captages se situent essentiellement dans le Nord de l’île et il faut des réseaux de distribution importants jusqu’aux