Strategie de developpemnt de la ville de mbour 14
Depuis 1996, le Sénégal est entré dans un processus irréversible de décentralisation qui aurait du permettre aux Collectivités Locales de mener une gestion de leur territoire au plus proche des habitants, et par là, peut-être, plus efficiente. Cet important dispositif législatif devrait se traduire au plan structurel par la mise en place de structures, mécanismes et procédures susceptibles de dégager des moyens nécessaires à l’exercice des compétences transférées, de garantir une gestion démocratique et transparente des affaires locales et de promouvoir le développement local. En quoi la décentralisation peut-elle induire le développement local ? La décentralisation est un moyen, une modalité pour arriver à un développement local : on ne peut décentraliser sans moyen, sans acteurs ni ressources basées sur le milieu. La décentralisation est une politique dont l’objectif est de trouver les moyens de s’approprier des ressources locales. Il nous faut donc non seulement une décentralisation du pouvoir, mais aussi une décentralisation du développement (processus à mettre à la disposition des populations locales) et la création des conditions d’émergence des leaders locaux.
Aujourd’hui, un diagnostic permet de ranger les problèmes prioritaires des villes sénégalaises dans deux registres : les problèmes d’ordre institutionnel et les problèmes techniques.
Les problèmes institutionnels sont : - les conflits liés à l’extraterritorialité ; - l’accès aux services sociaux de base - le défaut de planification urbaine - l’inter communauté urbaine - la faiblesse des capacités des élus dans la gestion des villes
Les problèmes techniques relevés sont : - l’habitat spontané - les constructions anarchiques - la gestion des déchets solides et liquides - les problèmes d’inondation - l’absence d’espaces verts - le manque de maitrise de l’évolution de l’espace communal
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