Strauss-kahn
Après le Lycée de Monaco et le Lycée Carnot de Paris, Dominique Strauss-Kahn intègre à l'automne 1968 l'École des Hautes Études Commerciales (HEC), puis l'Institut d'Études Politiques (IEP) et l'Institut de Statistiques de l'Université de Paris (ISUP). Il décroche une Licence en droit public ainsi qu'un doctorat et une agrégation en sciences économiques, mais il est recalé au concours d'entrée à l'École Nationale d'Administration (ENA). Sa thèse de doctorat ès sciences économiques, intitulée Économie de la famille et accumulation patrimoniale (Éditions PUF, 1977), est inspirée par les travaux de l'économiste néo-libéral Gary Becker, théoricien du "capital humain". Pour sa thèse complémentaire, il planche sur "Imposition et équité: une approche du bénéfice".
À partir de 1973, il s'occupe d'épargne au Centre de Recherches sur l'Épargne (CREP), dirigé par André Babeau à l'université de Nanterre. De 1977 à 1980, il enseigne l'économie comme Maître de conférences à l'Université de Nancy II tout en occupant parallèlement un poste de Conseiller scientifique auprès de l'Institut National de la Statistique et des Etudes Économiques (INSEE).
En 1981, Dominique Strauss-Kahn prend la direction du Centre d'Études et de Recherches sur l'Épargne (CEREPI) du CNRS. Il y travaille avec Denis Kessler, qui deviendra plus tard l'un des grands patrons des sociétés françaises d'assurance (PDG notamment du groupe d'assurance SCOR), vice-président du MEDEF et, en 2008, Président du très select club de