Le stress est une réaction nécessaire et normale afin de nous outiller dans une situation que nous percevons problématique. Le stress peut être adaptatif à court terme, mais chroniquement, il est néfaste. Effectivement, un stress prolongé épuise toute les réserves énergétiques et la personne n’est pu capable de répondre adéquatement à la situation. Par ailleurs, dans cette phase « d’épuisement », des symptômes physiques peuvent survenir, entre autres l’irritabilité, la tension musculaire, la déprime, etc. Une caractéristique particulière du stress est qu’il peut entraîner des habitudes de vie malsaines comme consommer plus de gras saturés. Par conséquent, ce comportement augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaires et/ou une résistance à l’insuline. Le stress influence la consommation alimentaire. En effet, la prise de malbouffe en période de stress peut être lié à une stratégie de « coping » afin de réduire les effets nocifs du stress. Des neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine ou encore le système opioïde sont activés lors de la prise d’aliments en haute teneur de gras et ont des propriétés renforçantes sur l’humeur. (John Libbey, 2001)
Être stressé est souvent synonyme d’être pressé, mais il est tout de même crucial de prendre le temps de manger ses trois repas par jour. Les gens stressés ont souvent tendance à oublier ou sauter des repas. Ce comportement peut devenir une habitude et plus tard dans la journée, ces mêmes personnes se rendront compte qu’ils ont très faim et auront tendance à se nourrir de malbouffe ou de collations sur le pouce. Les Canadiens ont parfois tendance à oublier de déjeuner ou manger un déjeuner non équilibré. Cette carence a un effet statistiquement important sur l’apport calorique. En effet, un déjeuner riche en fibres améliore la glycémie et réduit les collations sucrées entre les repas (Mark A. Pereira et al,, 2001). Alors, le simple fait de sauter des repas, surtout le déjeuner, en raison du