stress, soutien social et stratégies de coping: quelle influence sur le sentiment de compétence parental des mères primipares?
amis) qui atténue significativement l’effet du stress sur la détresse et les symptômes anxio-dépressifs des mères pendant la grossesse. Ces études montrent qu’un soutien social perçu comme positif
(satisfaction) a des effets bénéfiques significatifs sur le bien-être ultérieur de la mère et celui de l’enfant
(Collins et al., 1993 ; Tarkka & Paunonen, 1996 ;
Terry et al., 1996). L’étude menée par Collins et al.
(1993) auprès de 123 femmes a montré que si le soutien social et le réseau social diminuent le risque de DPN1, un soutien social perçu comme satisfaisant a un effet protecteur beaucoup plus important que la seule présence d’un réseau social. Inversement,
Caron et Guay, (2005) rapportent que des interactions sociales négatives avec les membres de l’entourage peuvent exacerber les problèmes de santé mentale. Enfin l’étude de Kessler et al. (1997) montre que des interactions sociales négatives avec l’entourage sont significativement associées avec la présence d’épisodes d’anxiété et de dépression dans la période post-natale.
Les stratégies de coping
Pour faire face aux différents événements, la personne va mettre en place des stratégies (coping)
(Chabrol & Callahan, 2004). Le coping permet, soit de modifier le problème (le résoudre, le réduire, le différer), soit de se modifier soi-même (réguler ses affects, ses cognitions, son état physiologique). Les études menées sur les stratégies de coping déployées par les parents, en réponse aux changements engendrés par la naissance d’un enfant sont relativement rares. La littérature semble montrer que les stratégies centrées sur le problème sont plus adéquates et permettent une meilleure adaptation aux situations rencontrées, alors que les stratégies d’évitement favoriseraient les symptômes dépressifs (Faisal-Cury et al., 2004, Van Bussel et
al.,