Casernes de pompier, écoles et usines ont tous un point commun : ce sont tous des lieux de travail. Ces lieux n’ont pas toujours été, au niveau de l’architecture, construits pareil au fil du temps. À notre époque, les usines dégagent une image négative, par exemple, à cause de leur rejet de fumée noire. Faisons un petit historique de cette évolution.
Jusqu’au XVIIIe siècle, les architectes ne faisaient que des constructions dites nobles. C’est-à-dire, les cathédrales, les églises et toutes autres demandes d’une certaine noblesse. C’est Claude Nicolas Ledoux qui est un des précurseurs de l’évolution de l’architecture en créant la « Saline royale d’Arc-et-Senans », une usine à sel construite avec les critères de l’architecture noble. Cet architecte est persuadé que le monde de l’industrie mérite plus de reconnaissance.
Il faut savoir qu’au départ, les usines étaient construites près des cours d’eau et des rivières pour l’énergie hydraulique qu’elles fournissaient, qui étaient d’avantage supérieur à l’énergie fournis par un homme et/ou un animal. Suite à la découverte de la machine à vapeur, ces bâtiments de travailleurs se sont de plus en plus rapprochés de la ville en délaissant les cours d’eau. La révolution industrielle est en marche. Cette migration vers l’urbanisme a pour soucis le nombre de personne pouvant travailler dans cette espace professionnel. Les bâtiments étaient souvent longs et étroits, ce qui ne permettait pas d’avoir beaucoup d’employé dans l’entreprise, car ces derniers étaient obligatoirement à côté d’une fenêtre pour pouvoir voir leur travail.
Par la suite, le développement de l’architecture permet la construction d’usine possédant une toiture en shed, c’est-à-dire en dents de scie. Cette architecture permet d’agrandir les lieux de travail. La toiture est reposée sur de nombreux piliers qui soutiennent toute la structure du shed. Le shed permet aussi, grâce à sa forme en dent de scie, d’avoir un meilleur éclairage tout au long de la journée