Styl
Nous proposons d’étudier la description dévalorisante de l’état du chêne puis de voir l’inversion du sens qu’elle laisse comprendre en trahissant la grande importance de l’arbre.
I- une description dévalorisante
1- isotopie de la mort
Ce lexique ouvre d’abord le poème par l’attribut de l’objet « asséché ». Dès le début, l’arbre s’installe comme objet de la vue à travers laquelle l’image du chêne sera développée. L’image de la mort de l’arbre est renforcée d’abord par le cadavre qu’il porte « trophée porte ». L’expression à la fin du vers pour rimer avec le mot « morte ». L’isotopie de la mort met en place un tableau figé de dénuement : sans feuille, ébranché, bras nus, racine torte, tronc nouailleux.
Le lexique de la mort et du dénuement impose au texte une structure syntaxique et prosodique cassée.
2- structure cassée
La syntaxe
L’hypotaxe au premier quatrain à travers l’emboîtement de quatre propositions subordonnées : D’abord la proposition relative indéfinie qui ouvre le poème suivie d’une autre relative appositive qui interrompt le lien entre la première et la proposition infinitive qui suit et qui se lie à son tour à une autre au vers quatre. L’effet de retardement produit par ces propositions se résume dans la