Stylistique
Dans cette scène 2 de l’acte II, le personnage principal, Cinna se dispute avec son ami Maxime, suite à leur divergence concernant l’abdication de l’empereur Auguste. Cinna veut que ce dernier reste au trône alors que Maxime, voulant la liberté de Rome, lui préconise de quitter le pouvoir.
Dans cette scène, est mis en place l’histoire ancienne, où du moins des évocations historiques que Cinna et Maxime font, afin de défendre leur idée.
Au vers 664, Cinna fait référence à Sylla. En effet, après avoir évoqué aux vers 661-662, « Vengeons nos citoyens, et que sa peine étonne // Quiconque après sa mort aspire à la couronne »à travers un enjambement, que personne ainsi n’aura l’idée de réitérer, Cinna, pour renforcer son argumentation, fait une référence importante sur Sylla, en montrant que ce dernier était un tyran mais que personne n’a rien fait ou mis en place afin de l’éliminer, de le tuer.
Dans la réplique suivante, aux vers 665-666, « Mais la mort de César, que vous trouvez si juste, // A servi de prétexte aux cruautés d’Auguste », Maxime contredit ce que son ami Cinna, vient de dire. Il lui rappelle ainsi que le successeur de César fut Auguste. Brutus, personnage historique, est considéré comme le fils adoptif de César, son héritier légitime. Pour information, Brutus n’est pas le fils de César mais celui de la maîtresse de ce dernier. Brutus est un personnage violent, qui, a réussi à faire et a incité, par sa violence, a ce qu’Auguste fasse de même. Brutus, considéré comme l’héritier légitime de César, l’a tué, et, en faisant ce geste, a permis à Auguste de prendre le pouvoir.
Enfin des vers 669-672, Cinna change d’argumentation en mettant la faute sur les chefs qui dit-il sont « imprudents ». Il argumente son opinion en donnant comme exemple, Cassie, qui a pris par inadvertance un ennemi pour un renfort allié et qui s’est ainsi fait couper la tête et a fait perdre la guerre.
En plus des événements historiques présents dans cette scène, la