Subprime crisis
• Bear Stearns, alors la cinquième banque d'investissement de Wall Street, est contrainte de fermer deux "hedge funds" exposés au financement hypothécaire américain. C'est le premier signe qu'une crise grave se trame.
• Première baisse des taux d'intérêt directeurs de la Réserve fédérale, à 5,75%.
• Stanley O'Neal, le patron de Merrill Lynch, est contraint de démissionner après l'annonce d'une perte de plus de 2 milliards de dollars par la banque.
• Le président américain George W. Bush annonce un plan de relance de plus de 150 milliards de dollars. Celui-ci aura bien soutenu l'économie américaine au premier semestre de cette année.
• Dans la foulée des marchés asiatiques, les places boursières mondiales s'effondrent. Le CAC 40 enregistre sa plus forte baisse depuis le 11 septembre 2001, à -6,83%. Les menaces de récession aux Etats-Unis et les difficultés pour les banques partout dans le monde ont semé la panique. L'euro est en fort recul.
• A l'issue d'un des week-ends les plus dramatiques de l'histoire de la finance américaine, la banque Bear Stearns, dont les autorités pensaient que la déroute pouvait déclencher une crise systémique, est sauvée de la faillite par JPMorgan Chase avec l'aide de fonds publics.
• Merrill Lynch se déleste à perte de plus de 30 milliards de dollars d'actifs "toxiques" et lève 8,5 milliards.
• Alors que les saisies de maisons se poursuivent, George W. Bush signe un plan de sauvetage de l'immobilier. L'Etat s'engage à garantir pour 300 milliards d'emprunts à risques.
• A l'issue d'un deuxième week-end aux conséquences gigantesques pour le secteur financier américain, Lehman Brothers doit s'inscrire en faillite et Bank