Suffit-il pour être juste d'obéir aux lois et aux coutumes de son pays ?
De cet énoncé, nous pouvons d'or et déjà extraire une définition de ce que serait l'attitude juste. A savoir que, être juste, ce serait obéir aux lois et coutumes de son pays. Mais il va de soi que cette définition du juste n'est pas la seule que nous pourrions accepter. Nous sommes aussi en droit de nous demander si, être juste, consiste t-il a obéir au droit naturel ou bien au droit positif ? Nous allons donc essayer de déterminer à quelles conditions la loi pourrait être dites juste.
En principe, quand nous respectons les règles dictées par notre société, nous sommes considérés comme étant juste. Le juste, c'est ce que dit la loi (au sens juridique). Les règles sont forcement juste si, et seulement si, elles ont étaient décidés conformément à la procédure en vigueur dans la société. Le juste se définie par ce que dit le droit positif. Il n’y a pas de droit a proprement parler, que le droit positif. Il est constitué de l'ensemble des règles juridiques en vigueur dans un état. Il peut y avoir des divergences de point de vue à ce sujet. On appelle ce point de vue positivisme juridique. Au 20eme siècle, Kelsen défend ce point de vue, mais c'est Hobbes qui est (parfois) considéré comme un des précurseurs du positivisme. C'est même lui qui déclare que "c'est l'autorité et non la vérité qui fait la loi". Il est vrai que d'obéir aux lois et coutumes de son pays donne une réputation bien-fondé a la personne concerné. La plupart des citoyens se disent juste parce qu’ils ne commettent jamais de délits et respectent autrui, et cela est tout à fait naturel. De toute façon, l’obéissance des citoyens aux lois est l’un des fondements essentiels d'une vie en société.
Seulement, à quelles conditions une loi peut-elle être dite juste ? Puis, s'il arrive qu'elle soit injuste, faut-il pour autant désobéir à cette loi ? Un citoyen en a t-il seulement le droit....
C'est pourquoi il ne suffit pas d’obéir