Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
Qui suis-je ? Chaque être humain se pose cette question un jour où l’autre pour savoir qui il est. Il faut se connaître soi-même pour mieux aborder les difficultés de la vie et pour s’adapter aux situations. Pour mieux apprendre à se connaître, l’homme peut utiliser sa conscience. La conscience est ce qui nous accompagne quotidiennement, notre conscience nous permet de nous rendre compte de ce que nous vivons. Elle donne à l’homme sa capacité à analyser, juger les autres. L’inconscience est ce qui échappe a la conscience, elle s’exprime à travers les rêves, les pulsions, les fantasmes. Certes, nous n’avons pas conscience de l’intégralité de nos souvenirs et nos connaissances, cependant nous pouvons nous les rappeler à tout moment. Aussi, le verbe « être » désigne ce qui existe. Quant au sujet, il est à la fois ce qui est objet de la pensée et aussi de la connaissance. Puis il y a « autrui » que l’on conçoit comme alter égo, c’est-à-dire l’autre moi. D’ailleurs, de quel instrument l’homme possède-t-il pour se connaître soi-même ? La vision que nous avons de nous-mêmes est-elle la bonne ? La thèse de Freud peut-elle servir à nous déresponsabiliser de nos actes ?
On distingue deux sortes de conscience : la conscience immédiate et la conscience réfléchie. La conscience immédiate est notre relation avec le monde et des objets qui nous entourent, quant à la conscience réfléchie, elle est la capacité de l’homme à revenir sur ses pensées. La conscience est ce qui caractérise l’homme, elle permet de se souvenir du passé mais aussi de se projeter dans l’avenir. Tout d’abord l’homme est un être pensant et il a conscience de ce qu’il pense. C’est se que dis Descartes dans le célèbre « je pense donc je suis ». Dans le Discours de la méthode, il nous explique que le bon sens se trouve chez tous les hommes mais tous les individus ne l’utilisent pas de la même manière. Descartes trouve dans le « je pense donc je suis », le premier