Suis-je le mieux placé pour savoir ce que je suis ?
Reformulation : suis –je le mieux indiqué pour avoir une connaissance parfaite sur moi ?
Le sujet est-il le mieux indiqué pour rendre compte de son être intrinsèque ? Problématique : Dans quelle mesure, l’homme est-il capable de se connaitre Lui-même ?
Cependant, l’inconscient n’intervient –il pas comme un frein à cette connaissance ? Mieux, autrui ne peut-il pas être un moyen pour le sujet de se connaitre ?
Selon Descartes << la seule conscience dont j’ai est la certitude de ma propre conscience>>. Selon cette pensée, l’auteur veut montrer que l’homme est capable de se connaitre véritablement au moyen de sa conscience. Aussi veut-on savoir si le sujet est le mieux indiqué pour rendre compte de son propre être.
Dans quelle mesure, l’homme est-il capable de se connaitre Lui-même ?
Cependant, l’inconscient n’intervient –il pas comme un frein à cette connaissance ? Mieux, autrui ne peut-il pas être un moyen pour le sujet de se connaitre ?
L’homme est d’abord en soi avant d’être pour soi. Autrement dit l’homme existe d’abord pour lui-même avant de tendre vers les autres. Aussi, parait-il légitime que la première conquête soi sa propre conquête c’est dans ce cadre que Socrate a dit : « connais-toi toi-même » autrement dit, chaque conscience est une monade sans fenêtre, un champ clos, un individu. La conscience dans sa singularité, insularité est saisie immédiate de soi, saisie de sa propre subjectivité. Par exemple, ce que je ressens, ce que je veux, ce que je pense est propre à moi, personne ne le saisie autant que moi, à ma place, mieux que moi, être conscient, c’est d’abord être conscient de soi, ce que nous sommes, nous le savons par nous-mêmes, par la conscience qui est le savoir totalisant (cum scire) ainsi l’homme est pour lui-même lumière, clarté.
De ce qui précède, le sujet pourrait être le mieux indiqué pour savoir ce qu’il est mais la conscience de soi par soi n’est-elle