Beaucoup d'enfant pour se défendre d'un acte punissable vont dire qu'ils ne savaient pas les conséquences de leurs actes et donc n'avaient pas conscience du risque qu'ils prenaient. A travers cet exemple une question subsiste, Suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ? Etre responsable c'est se reconnaître en tant que cause et auteur de ses actions, c'est aussi être l'auteur d'un acte issu d'une décision libre. Avoir conscience signifie que nous sommes un être présent dans le monde, un sujet pensant et clairvoyant. Lorsque j'ai conscience, je suis responsable de chacun de mes actes. En tant qu’être humain, j’ai nécessairement autant de droits que j’ai de responsabilités (citoyens). « Suis-je » a deux significations, d'un point de vue philosophique c'est un moi qui se reconnaît comme le même au cours du temps; et d'un point vue moral et juridique, c'est un sujet responsable de ses actes, quelqu'un qui peut en répondre, soit devant sa conscience morale (personne morale) soit devant un tribunal (personne juridique).« Ce dont je n'ai pas conscience », ce pourrait être une définition de l'inconscient;signifie ce qui échappe à ma perception, ce qui est en moi inconscient. Nous pouvons donc nous poser la problématique suivante: Suis-je réellement responsable de ce qui se tient hors du champs de ma conscience (dans mon inconscient) ? Cette problématique à un enjeux juridique et pas des moindre, la Justice ce doit de rendre un verdict juste et de punir les coupables de délits ou crimes commis, cependant lorsqu'un individu agit sous l'influence de drogues ou autres substances ou qu'il traverse une période psychologique dure, son acte est-il pleinement punissable comme un meurtrier tuant de sang froid ou faut-il prendre en compte son inconscient ? Pour répondre à cette problématique qui fait débat de nos jours, nous nous demanderons dans un premier temps si l'on peut-être pleinement responsable des méfaits de notre inconscient, puis nous étudierons un