J’ai hésité pendant cinq longues minutes avant d’oser appuyer sur la poignée de la porte . Vous imaginez si Henri me surprenait à l’intérieure ?
Je me suis donc lancé avec un peu d’appréhension.
La pièce était sombre et sentait le renfermé.
Il n’y avait que la lumière du couloir pour voir quelque chose, aucune fenêtre.
Le plus étrange c’est qu’il n’y avait même pas d’interrupteur.
Sur la gauche il y avait des anneaux accrochés au mur comme si on y avait attaché des animaux.
Un peu plus loin je devinais une forme, ca ressemblait a une échelle mais en bien plus large. En m’approchant je m’aperçu que des chaines y étaient accrochées, elles pendaient jusqu’au sol.
A quoi pouvaient-elles avoir servi. Henri les utilisaient peut-être pour attacher les chevaux pendant que l’on leurs changeaient les fers, sinon je ne vois pas…
Dans la partie droite de la pièce il y avait deux grands sacs. L’un des deux n’était pas fermé.
Vu que je suis très curieuse, vous avez remarquez ?, j’y glissai la main et devinez ce que j’en sortis.
Des cheveux, deux sacs de cheveux, pourquoi gardait il des cheveux, Pour en faire des perruques ?

Le sol de la pièce n’était pas d’une seule couleur. Par endroit le parquet était plus sombre. On aurait des taches noires.
Henri n’avait pas du envoyer la femme de ménage depuis bien longtemps. Mais vu l’état du sol je ne pense pas qu’elle en serait venue à bout.
Tout au fond de la pièce, il y avait une étagère avec d’étranges récipients sur les rayons.
Tous ces pots en verre étaient remplis d’un liquide avec quelque chose qui flottait à l’intérieur. Je n’ai pas pu distinguer ce qu’il y avait à l’intérieur de ces bocaux.
En y réfléchissant, je ne vois pas pourquoi henry ne voulait pas que je rentre dans cette pièce ?
Peut être à cause de la saleté, c’est vrai qu’elle mériterait un bon nettoyage.
De plus s’il voulait que personne n’y rentre il aurait fait mettre une serrure !
N’est ce pas ?
A si j’allais oublier. Lorsque j’ai voulu