Sujet bac 2013
- Colette, Sido, 1930
- John Steinbeck, Les Raisins de la colère, 1939
- Jean Giono, Un Roi sans divertissement, 1947
QUESTION DE CORPUS
Le mot « Maman » se prononce de manière similaire dans de nombreuse langues, sans doute est-ce parce que la présence de la mère est ancrée au plus profond du cœur des hommes. Même si toutes les mères sont différentes, le rapport à la mère est si fort que les romanciers en décrivant une mère semblent évoquer toutes les mères du monde. A travers Sido, mère de Colette, Man, dans Les Raisins de la Colère de Steinbeck, Madame Tim dans Un Roi sans divertissement de Jean Giono nous découvrons trois figures singulières et universelles du pouvoir maternel.
Soulignons quelques différences entre les trois personnages. Ces trois femmes règnent sur un cercle de famille, mais le terme de famille prend une acception différentes dans les trois textes : noyau familial restreint (père, mère, enfants) chez Colette, clan familial élargi dans le roman de Steinbeck, vaste tribu en ce qui concerne le personnage de Giono, Madame Tim, qui est à la fois, mère et grand mère. La situation sociale des trois personnages est également différente, tandis que Colette décrit une famille de bourgeoisie provinciale jean Giono décrit la vie d'une châtelaine riche et puissante, Man, le personnage de Steinbeck, a quant à elle connu, ainsi que les siens « toutes les tragédies possibles », « la souffrance ou la peur » et l'on devine que la famille est sans doute misérable. Ces mères sont cependant bien des points communs.
Voici les regroupements possibles. Je note en gras ce qu'il était vraiment important de dire.
Sido
Man dans Les Raisins de la Colère
Madame Tim dans Un Roi sans divertissement
Mères nourricières
- mère nourricière, elles rapporte avec elle des denrées délicieuses.
- mère nourricière : elle organise des goûters, image d'opulence, d'abondance.
Dispensatrices de protection
- Elle