sujet bac sience et vie de la terre
522 mots
3 pages
La rétinite pigmentaire et la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) affectent les photorécepteurs et mènent à une cécité progressive. Elles sont pour le moment incurables. Les neurones bipolaires assurant le lien entre les photorécepteurs et le nerf optique sont pourtant toujours fonctionnels et le remplacement des photorécepteurs par un système de détection de la lumière pourrait alors redonner la vue à des patients. C'est ce qui a été fait par les chercheurs de l'université de Tübingen en Allemagne. Dans le cadre d'une étude clinique pilote, une puce sensible à la lumière a été implantée sous la rétine de trois patients d'une quarantaine d'années, atteints de dégénération rétinienne héréditaire depuis leur enfance et ayant perdu la capacité de lire depuis au moins 5 ans. Cet implant de 3 mm de côté comporte 1 500 microphotodiodes qui détectent la lumière et la transforment en un signal électrique proportionnel à l'intensité lumineuse (voir schémas de la page suivante). Chaque diode possède son propre amplificateur et sa propre électrode, de sorte que les groupes de neurones bipolaires sous-jacents reliés à chaque diode sont activés indépendamment les uns des autres. Le cerveau reçoit ainsi l'équivalent d'une image de 1 500 pixels ( points). Selon les études, au moins 600 pixels sont nécessaires pour permettre la lecture, 1 000 pour identifier un visage.
Les trois patients ont été capables de reconnaître des formes et des objets et l'un d'eux a pu se déplacer seul dans une pièce, approcher une personne, reconnaître des lettres et s'en servir pour former des mots et même distinguer sept nuances de gris. La puce de ce patient a été implantée au niveau de la macula.
D'après http://www.lefigaro.fr/sciences/ et http://www.futura-sciences.com/fr/
Document 2 Structure nerveuse de la fovéa, câblage des neurones au niveau de la fovéa
Dans la région de la fovéa (ou macula) d'une rétine saine, la densité des cônes est très