BREVET

Jean Anouilh, Antigone, La Table ronde, 1946.

I) Le genre.
1) a. Ce texte appartient au genre littéraire du Théâtre.
b. Les deux éléments qui prouvent que ce texte appartient au genre littéraire du théâtre sont les didascalies : « murmure » (l.5), « hausse les épaules » (l.11), et la suite de répliques sans narrateur.
c. Dans ce genre littéraire, une phrase prononcée par un personnage sʼappelle une réplique. 2) a. A la ligne 1, on peut déjà voir que Créon est plus âgé quʼAntigone ( « tu lʼapprendras toi aussi, tôt ou tard »). Seulement dans ce texte, on ne nous donne aucun autre indices. Cependant, grâce au mythe dʼOedipe, on sait que Créon est lʼoncle dʼAntigone.
b. Le sujet de la conversation entre les deux protagonistes sont le bonheur. En effet, ce mot est utilisé six fois dans le texte, et les deux personnages débattent à ce sujet.
5. Le personnage qui a le plus long temps de parole est Antigone. En effet, elle parle environ trois plus que Créon. Dans ce texte, Antigone domine le dialogue car elle doit argumenter ce quʼelle pense, défendre ses idées: « je sais ce que je dis mais cʼest vous qui ne mʼentendez plus » (l.22).

II) Le choc des générations.
1) Le verbe qui est trois fois répété est «se taire».
a. Aux lignes 11 et 27, le verbe « tais-toi » est au présent de lʼimpératif. En effet, il nʼy a pas de sujet. A la ligne 27, le verbe « Te tairas-tu », est au futur de lʼindicatif.
b. Créon nʼutilise pas le même sentiment les trois fois où il utilise ce verbe. Les deux premières fois, celui-ci reste calme, mais la troisième fois, le mot « enfin » nous montre que Créon en a marre. Un sentiment dʼimpatience et de colère et de désespoir né.
c. La phrase qui entre en opposition avec celle de Créon est « Non, je ne me tairai pas !» (l. 12). La forme de phrase utilisée est la forme négative. En effet, on peut le voir grâce à « ne...pas ».
d. Cette forme négative révèle quʼAntigone entre en opposition avec tout ce que dit