Sujet : « Comment les politiques économiques conjoncturelles peuvent-elle agir sur les fluctuations économiques ? » Livre SES Terminal Es édition belin, dissertation page 77
France, elles se sont succédées très rapidement depuis une dizaine d’années, avec la crise des subprimes au milieu de cette réflexion toujours délicate. Mais on peut aussi remonter plus loin. Entre les politiques de relance prônées par Keynes (visant à enclencher une reprise économique pour augmenter la demande puis la croissance) et celles de rigueur mises en avant par les libéraux (dont le but est de restreindre la demande pour ralentir la croissance), le choix n’est jamais facile, et surtout, jamais sans conséquence. Il faut choisir entre croissance et emploi d’un côté, désinflation et équilibre commercial de l’autre. Les questions à se poser sont multiples : comment le choix va-t-il agir sur les fluctuations économiques ? Quelles seront les conséquences pour l’Etat ? Et pour la population ? Qui favoriser de la politique budgétaire ou monétaire ? Pour répondre à ces interrogations, nous allons d’abord voir l’impact des politiques de relance, fortement utilisées durant les trente glorieuses, puis nous verrons l’influence des politiques de rigueur, dont la France et de nombreux pays développés, entre autres, sont coutumiers ces dernières années. Les objectifs économiques fonctionnant par paire (croissance et emploi ; inflation et équilibre commercial), il est très difficile de tous les atteindre en même temps et de rassembler, comme dans le carré magique de Nicholas Kaldor (document 4) le parfait équilibre dans les quatre domaines. Les politiques de relance, dites keynésiennes, visent donc à rétablir l’expansion et l’emploi en accroissant la demande, au moyen, principalement, de la politique budgétaire (lorsqu’on touche au budget de l’Etat central). Elle est donc interventionniste, et propose que l’Etat finance, par des dépenses