Sujet de dissertation : les cérémonies.
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Là où il y a des sociétés, il y a des cérémonies. On observe même une véritable profusion de cérémonies. Il y a les cérémonies explicites mais il y a aussi toutes les cérémonies implicites: le salut, la politesse, les conventions, la mode etc. La cérémonie semble presque se confondre avec le jeu social lui même. La variété et le raffinement des cérémonies suscite un étonnement toujours renouvelé chez l’observateur. Il semble cependant qu’elles ne soient pas exemptes de tout soupçon. On peut être en clin en effet à remettre en cause leur authenticité, leur utilité et leur respect de la liberté individuelle. Les cérémonies seraient insincère et inutile et contraignante. Toutefois, c’est là adopter trois fois une conception naïve: comme ci la transparence pure existait, comme ci la liberté était requise à son degré le plus haut en chaque acte de notre vie. Comme ci l’utilité se réduisait aux fonctions vitales et économiques. Au fond, chaque fois, on reproche aux cérémonies leur artificialisme qui compromettrai la nature essentielle de l’homme faite de sincérité, de spontanéité. Mais précisément l’homme n’est pas un être possédant une nature. C’est un être culturel dont l’existence ne se comprend que socialement. L’homme n’est pas fait mais toujours à faire. C’est dans cette perspective ambiguë et féconde qu’il faut étudier les cérémonies dans ce qu’elles font, défont et satisfont ou dans ce qu’elles transfigurent, défigurent et figurent en dernière instance.
I- Le symbolisme des cérémonies: transfiguration.
II- Le vide des cérémonies : défiguration.
III- La vertu des cérémonies : figuration.
I- Le symbolisme des cérémonies: transfiguration.
Les cérémonies marquent une transfiguration du naturel, c’est-à-dire le passage en l’homme du biologique au symbolique. L’homme est caractérisé par un certain nombre de situations de type biologiques. La naissance, la nourriture, la sexualité, la mort. Tout cela, on le partage avec les animaux. Et justement par la