sujet de reflexion
Introduction
Dans l’extrait de la pièce de théâtre de Jean-Michel Ribes, Jean-Claude refuse de mentir sur ses impressions, même pour faire plaisir à sa femme ou à l’actrice. Mentir va à l’encontre de la vérité ou de l’honnêteté. Malgré ce constat, est-il ou non parfois nécessaire de mentir ? Le mensonge entraîne souvent une perte de confiance envers celui qui le profère, mais peut aussi faire plaisir ou être une preuve de respect. On envisagera donc, d’abord, les effets négatifs de cet acte, puis des situations où le mensonge s’avère utile, voire nécessaire.
Première partie
Introduction : Mentir crée une suspicion durable envers celui qui use de ce stratagème. Le menteur
s’engage dans un processus dangereux où il est difficile de rétablir la vérité.
D’abord, avancer un mensonge pour s’excuser d’un retard, pour motiver un manque de travail, est une solution facile. Si la vérité est divulguée, le menteur perd son crédit, surtout si l’acte se répète. Il entre dans un engrenage dont il lui sera difficile de sortir. Ainsi, dans Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand,
Christian ment à Roxane sur ses capacités à écrire de belles lettres et Cyrano ment par son silence sur le fait que c’est lui qui les rédige, ce qui entraînera le malheur de tous ces personnages.
De plus, mentir après avoir donné sa parole, en divulguant par exemple un secret confié par un ami, mène parfois à une rupture irrémédiable. Ainsi, les chevaliers, au Moyen-Âge, perdaient-ils leur honneur s’ils n’honoraient pas la parole donnée.
Synthèse de la 1ère partie : Il apparaît donc le menteur s’engage sur une voie périlleuse dont il lui sera peut-être impossible de s’extraire.
Seconde partie
Introduction : Toutefois, mentir s’avère parfois nécessaire, pour faire plaisir, ménager une surprise, par
politesse. Des secrets graves demandent aussi un silence que l’on peut assimiler à un mensonge.
D’une part,