Sujet de réflexion - l'île des esclaves de marivaus
Les nobles ont souvent beaucoup de domestiques alors que les bourgeois ont généralement une servante unique qui dort près de sa maîtresse, de ce fait, il y a une familiarité entre elles, la plupart du temps. C'est peut-être ce qu'a voulu montrer Marivaux, grand dramaturge du 17è et 18è siècle, connu surtout pour ses comédies, dans L'île des esclaves. Cette pièce, il l'a écrite en 1725, il y représente surtout l'inversion des rôles maître-valets. Nous allons étudié cette œuvre afin de montrer comment les artifices du théâtre se mettent au service d'une satire de la société. Pour cela, nous allons commencer par parler de la critique sociale qu'évoque l'oeuvre, puis de la critique des femmes.
Dans cette pièce, il y a une mise en abyme : un théâtre dans le théâtre. En effet, les rôles maître-valets sont inversés. Le maître se retrouve donc gêné par cette position. On traduit qu'il y a une dévalorisation du valet, puisque d'après Iphicrate c'est « gênant » d'être un valet. Cette critique de la relation maître-valets induit donc un comique de situation puisque le valet ne se gêne aucunement pour dévalorisé son maître.
Iphicrate, le maître a une épée, privilège de la noblesse, et s’en sert beaucoup pour se faire respecter d’Arlequin. On a d'ailleurs un comique de mot, joué par Arlequin qui n’hésite pas à dénoncer ce fait dès la scène I par exemple lorsqu’il dit « les marques de votre amitié tombent toujours sur mes épaules » ou encore lorsqu’il avoue que les compliments d’Iphicrate « ont coutume d’être faits à coup de gourdin » ; or, celui-ci étant dans une position inconfortable, le maître ne peut faire taire l’insolence de son valet. Cette violence, symbole de puissance, se retrouve aussi chez Euphrosine et Cléanthis. Cléanthis signifie en grec « fleur glorieuse ». Son nom était déjà apparu dans L’Amphitryon de Molière où il désignait une servante effrontée refusant la soumission. Entre Cléanthis et sa maîtresse, la violence