Sujet educateur
Epreuve de Culture Générale
Il n’ya pas de réponse simple aux multiples questions posées par les modifications de la nature que les grands ouvrages entraînent, et par les diverses pollutions qu’engendre la civilisation industrielle.
Mais il y a des réponses honnêtes et il y en a qui ne le sont pas.il faut veiller à ce que ce ne soient pas ces dernières qui l’emportent : la vie de la biosphère en dépend.
Comme cela arrive souvent dans les affaires de société, deux attitudes extrêmes s’affrontent : celle des intégristes de l’écologie (cette dernière prise dans l’acception, désormais la plus répandue, de « défense de l’environnement » et non dans sa signification véritable, qui est « étude de l’habitat ») et celle des individus ou des groupes dont les intérêts, à court terme, agressent la nature. Par leur extrémisme même, l’une comme l’autre sont négatives, l’une comme l’autre sont nocives, l’une comme l’autre s’appuient sur des affirmations fausses. Fausses parfois par insuffisance d’informations, parfois par manque d’honnêteté.
Ces attitudes sont d’un manichéisme quelque peu primaire. Pour les uns, industries et société de consommation condamnant l’humanité à une disparition imminente, ou, au mieux, à une survie misérable, quel que soit le processus – syndrome chinois, destruction de la couche d’ozone, effet de serre, pollution des océans, des eaux douces, de la troposphère et des sols, empoisonnement chimique à l’échelle planétaire, que sais-je encore. Pour les autres, le commerce et les affaires marchants de plaisante façons, tout va au contraire pour le mieux dans le meilleur des monde et les catastrophes avec lesquelles les écolos nous cassent les oreilles ne ressortissent qu’à leur ignorance, leurs rêveries passéistes, leurs imaginations débridées. HAROUN TAZIEFF, La terre va-t-elle cesser de tourner ? Ed. Seghers, 1989.
QUESTIONS
I Compréhension
1 - Quelle est la thèse de