L'anarchie est une des principes du système international. En effet, les États souverains n'ont a obéir à aucun organe institutionnel supérieur. Chaque État doit assurer sa sécurité intérieure et extérieure. En règle générale, les États considèrent que cette sécurité repose sur leurs propres capacités militaires. Mais cette idée a été remise en cause par la théorie du « dilemme de sécurité » énoncée en 1951 par John Hertz. Selon lui, cette démonstration repose sur une contradiction. En effet en augmentant son potentiel militaire, un État devient une menace pour les autres États voisins. Cette situation peut déclencher une guerre préventive ou encore accélérer une course à l'armement. Ces armes classiques peuvent ainsi contribuer à l'escalade de la violence, encourager le recours aux enfants soldats ou encore rendre difficile la reconstruction d'après guerre d'un pays. Consciente des problématiques éthiques et économiques, l'Organisation des Nations-Unis a tenté de contrôler, régir et réduire la production d'armes depuis la fin de la Guerre Froide. Et ce malgré le fait que, la vente internationale d'armes soit reconnue comme licite. Cette intention s'est traduite par la résolution 63/240 dite « Vers un traité sur le commerce des armes : établissant de normes internationales communes pour l'importation, l'exportation et le transfert d'armes classiques » qui a été adoptée par l'Assemblée Générale des Nations-Unis. Cette résolution peut être considérée comme une résolution traitant de la lutte contre la criminalité. Elle a donc une valeur juridique atténuée. Elle n'impose pas de véritables obligations aux Membres de l'Assemblée Générale. Elles les invitent et encouragent à intégrer un groupe de travail. Pour comprendre cette résolution, il définir la notion d'armes classiques. Or un problème de taille subsiste. Il n'existe pas de définition communément admise par tous les États. Les Nations-Unis en donne une définition négative. Les armes classiques sont les armes