Sujet d’invention

Robert Merle est un écrivain français qui a été marqué par la guerre et par sa captivité de 1940 à 1943. Ceci explique que beaucoup de ses romans traitent de la guerre, comme le montre celui-ci, La Mort est mon métier, paru en 1952.
Robert Merle retrace la vie de Rudolf Hoess, renommé Rudolf Lang dans l’ouvrage, de son enfance jusqu'à sa condamnation. L’essentiel de sa vie est connue grâce à un entretien par un psychologue américain lors du procès de Nuremberg. Rudolf Hoess était le commandant du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les actions de Rudolf, selon Robert Merle, sont justifiables grâce à la thèse qu’il soutien : Les criminels de guerre ont été victimes de maltraitance quand ils étaient jeunes. En effet, selon Merle, Rudolf a reçu une éducation militaire où il doit se soumettre aux ordres sans protester et où les supérieurs ont toujours raison. L’auteur illustre sa thèse à travers des exemples de violence psychologique. Rudolf était un enfant traumatisé. Il ne pouvait désobéir. Ce fait sera plus tard la cause de la mort des millions de juifs. L’omniprésence du champ lexical de la paralysie et d’hyperboles montre également la peur de Rudolf et de sa famille notamment lors du repas du soir quand Rudolf a été attrapé en train de mentir à son père, qui plus tard, décède peu avant la déclaration de la guerre. Rudolf commença par le métier d'aide brancardier et quittera ensuite sa famille pour se battre sur le front. Après la guerre, il adhère au parti nazi puis, grâce à sa capacité remarquable d’obéir aux ordres, il accède à des fonctions de plus en plus importantes dans la hiérarchie SS, jusqu'à devenir commandant de camp. Cette obéissance machinale est dévoilée lors de la scène avec la mitrailleuse. Rudolf à été ordonné de ne pas abandonner son poste. Il suivit l’ordre malgré les contestations de ces compagnons qui se faisaient tués un par un. Ils le suppliaient partie en