DM de français :
Sujet 1 : Ecriture d’invention Ce matin, il arriva un évènement qui fit rapidement le tour de la capital. Ce qui était arrivé quelques heures plus tôt était dans les bouches de tous les habitants de Paris. Mais personne ne pouvait mieux raconter ce coup de théâtre que les principaux intéressés, si ce n’est les quelques témoins dont je fais partie. Je sortais de la messe hebdomadaire et doucement, je m’éloignais de la grande Eglise dans laquelle j’avais passé une grande partie de ma matinée. Pour une raison qui m’était alors inconnue, j’eus le reflexe de me retourner face à ce vieux bâtiment. Mon regard croisa celui d’une jeune femme, très belle : assez petite et d’apparence fragile, ses cheveux de blé étaient attachés sur son côté droit, s’accordant avec ses yeux de la même couleur que le ciel aujourd’hui. Ses pupilles se dirigèrent soudainement vers le sol et tandis qu’elle descendait les quelques marches devant la grande porte de l’Eglise, son regard semblait dans le vague, comme si son esprit s’était enfuie de son corps. Elle avançait sans regarder ce qui l’entourait et ce qui devait se produire arriva. Je voulais lui hurler de s’arrêter, mais mon corps se raidit et je n’étais pas capable de faire autre chose que regarder : un carrosse de couleur rouge foncé, certainement fait en acajou et orné de formes baroques plaqués or se ruait sur la jeune fille qui ne remarqua pas immédiatement le danger qui fonçait sur elle. Le cocher évidemment s’époumona à la sortir de sa rêverie et après quelques secondes qui parurent des heures, avec les cris étouffés de quelques passants, la jeune femme écarquilla les yeux et par reflex, tenta de s’écarter du chemin sur lequel les chevaux avaient entamé leur course. Un malheur n’arrivant jamais seul, elle trébucha et s’effondra au sol, incapable de bouger. Les étalons n’étaient plus qu’à quelques mètres derrière elle, prêts à la piétiner. Tout à coup, un cri se fit raisonner, provenant de