Sujet d'invention
Restaurant Poulin, Bezons Le 31 Juillet 1882
Dufour quincaillier, rue des Martyrs, Paris
Mon chers Henri, Te revoir aujourd’hui m’a rappelé la journée ou je t’ai rencontré, le jour ou tu as réveillé des désirs en moi que je ne savais pas que j’avais, ou j’ai ressenti des sensations qui jusqu’alors m’était inconnu. Tu sais j’y pense tous les jours, ce moment de bonheur. Voilà bien longtemps que je n’ai plus connu cette sensation. Comme tu la découvert par ma mère j’ai épouse Anatole, l’ancien commis de mon père, tu sais le petit homme blond qui était avec nous qu’on a visité le restaurant. Mais il est impossible pour moi de l‘aimer, et je doute que lui m’aime. Je ne sais gère comment il ne m’a pas rendu folle, cette homme est un incapable. Tous les matins je dois le laver, l’habiller et parfois je dois même le nourrir. En plus d’être un bon a rien, il est d’une maladresse accablante. Par moment quand je suis seul, j’ai juste une envie de pleurer tellement il est pitoyable. Il m’emmené souvent au bord de la seine parce que, disait-il, il voulait devenir un grand canotier comme mon père. Il ne fit qu’une seule et dernière tentative. Il avait du mal à tenir les rames et le bateau avait failli se renverser à deux occasions. Puis finalement il fit tombe les rames dans la rivière. On est resté coincé plusieurs heures, au milieu de la seine, avant que quelqu’un entende nos crie d’au secours et vienne a notre sauvetage. Depuis ce jour, je lui aie interdit de touche à une rame. On a continué à aller au bord de rivière, mais si on doit canoter, c’est moi qui rame par peur qu’il nous noie. Ce mariage m’a désespéré, je n’avais plus de raison plus de raison pour vivre. Des fois je rêve que je mets fin à cette souffrance. Je me voie sauter dans la seine et disparaitre à jamais, ou encore je me voie tout abandonner et sauter du haut d’un immeuble. Et je pense que si j’étais assez forte, je l’aurais fait depuis longtemps. Je ne croyais plus en l’amour, au