Coup de fatigue fatal

Après la victoire de la France contre l'Allemagne de 1943 en URSS, les Alliés reprenaient confiance. L’Allemagne étant en danger, dans une mauvaise position, et ayant un nombre important de militaires morts, la France devait contre-attaquer. C'est ainsi qu'une partie de la résistance se fit en Haute-Loire, en Auvergne, dans le massif montagneux et escarpé de la Margueride situé à 1551 mètres d'altitude. Les maquisards gravissaient donc vers le sommet, pour ainsi se réunir et élaborer une stratégie d'attaque. L'esprit de camaraderie régnait, malgré l'effort intense qu'était la montée de la montagne avec les armes, les provisions et autres choses sur le dos. La joie de la victoire se lisait sur leurs visages. A l'avant, on pouvait trouver les chefs les plus expérimentés et dirigeants de l'offensive à lancer. Derrière eux, on trouvait quelques soldats qui avaient, pour la plupart, déjà combattus, plusieurs de leurs compagnons étaient morts lors d'interventions résistantes... Enfin, les derniers hommes étaient de jeunes citoyens volontaires, prêts à défendre la France et résister à l'occupation qui disparaissait peu à peu. Au sommet, il était prévu de leur apprendre les bases de la Résistance discrète mais efficace et le maniement de toutes sortes d'armes, les plus âgés apprendront aux plus jeunes, c'est comme ça que cela marchait. L'entraide, la solidarité entre tous faisaient parti des valeurs fondamentales de la Résistance française. L'ambiance était joviale, amicale, la montée se faisait paisiblement...

Cependant, un jeune homme nouveau dans le groupe fut pris de fatigue, et décida de s'arrêter seul en pleine forêt. Il commit alors une erreur irréparable... En effet, dans les dix minutes qui suivaient, les Allemands l'avaient repéré, et plus particulièrement un soldat qui se situait à seulement quelques mètres du français. La tension était palpable, tendue et pourtant le résistant ne se rendait compte de rien, il croquait à pleines dents