Support informel
BIT :bureau international du travail, organisme ayant son siège à Genève , chargé d’organiser et de normaliser les conditions de travail dans les différents états qu’y sont représentés
OIT : office international du travail
UPI : unité de production informelle
DSF
PIB : produit intérieur brut
PME : petite et moyenne entreprise
UEMOA : union économique et monétaire ouest africaine
STATECO
SIME
FNAM
Etude GTZ
Secteur informel
Introduction
Le progrès de la science et l’utilisation des nouvelles techniques entraînent la baisse de l’emploi due à l’usage des technologies employant peu de main d’œuvre. La baisse, sans cesse croissante, du pouvoir d’achat des salariés exerçant dans le secteur moderne incite les ménages à rechercher des revenus complémentaires dans le secteur informel pour joindre les deux bouts du mois. L’adoption et la mise en œuvre des politiques d’ajustement structurel avec ses effets pervers (réduction des salaires, diminution des effectifs de la Fonction publique, privatisation des entreprises d’État...) ont contribué à la dévalorisation du secteur public et donc au gonflement du nombre d’agents opérant dans le secteur informel. Bref, il y a un dédoublement du secteur formel en secteur informel où chaque activité dite en règle a une réplique. Tout se passe comme si l’économie de ces pays affiche deux faces. L’informel et le formel sont donc intimement liés, ne serait-ce que par la monnaie dont ils font un usage commun. En définitive, c’est l’incapacité de l’État de répondre aux besoins fondamentaux de la population dans les domaines de l’emploi, de la santé, du logement et de l’éducation qui est à l’origine du foisonnement du secteur informel. Il existe plusieurs définitions du concept de secteur informel. Deux nous paraissent pertinentes. Première définition : on désigne par secteur informel les activités économiques qui se réalisent en marge de la législation pénale, sociale et fiscale ou qui échappent à la