Sur la route, Jack KEROUAC
1. Introduction :
Je crois que j’ai été passionnée par ce roman dès lors que le film est sorti au cinéma. Je voulais absolument le voir mais les week-ends se succédèrent tous plus chargés les uns que les autres. Mais voulant absolument connaître les moindres détails de l’histoire, je me mis en tête de lire le livre. Puis un jour de vacance, je l’ai acheté et j’ai tout de suite été absorbée par ce roman. Et dernièrement, je me suis procuré le manuscrit original. L’histoire est d’autant plus passionnante et intéressante. Je me suis renseigné plus dessus, et quand j’ai lu l’histoire de l’auteur et du parchemin, j’ai immédiatement pensé à l’épreuve de l’histoire des arts. Le thème était sans aucun doute « art en mémoire ».
Au moment de choisir la problématique, j’ai longtemps réfléchi puis m’est venu l’idée de faire le lien entre l’œuvre et la perspective de l’avenir. Je trouvais cette problématique intéressante car elle oppose l’art et la mémoire mais aussi l’art et l’avenir.
2. Présentation de l’œuvre.
Sur la Route de Jack Kerouac est un roman paru en 1957. D’après le « mythe Kerouac », il a été dactylographié sur des feuilles de papier à calligraphie japonaise collées bout à bout et formant un rouleau de 36,50 mètres de long. Il fut écrit d’un seul jet pendant 3 semaines (du 2 au 22 avril 1951), dans des sessions de prose. Ainsi est créé un style d’écriture personnel et inspiré par le jazz BeBop et fait de ce roman est l’un des fondateur de la Beat Generation (l’idée de déchéance, beat signifie foutu). Mais c’est seulement après un an et demi d’écriture et de plusieurs histoires abandonnées qu’il va parvenir au manuscrit légendaire. Jack Kerouac raconta a Neal Cassady que lorsque tout était dactylographié, il avait déroulé le rouleau et avait vu en lui la route et Truman Capote disait à propos du roman et de Kerouac, « cela n’est pas écrire c’est dactylographier. » Il a toutefois fallu plusieurs