user icon

Sur quels critères nous appuyer pour distinguer le bien et du mal ?

4322 mots 18 pages
Montre plus
Le bien et le mal Pour l’homme vital qui ne cherche que la satisfaction du plaisir immédiat, les mots bien et mal ont une consonance gênante. Il aimerait pouvoir profiter de l’existence, sans qu’on lui dise que ceci ou cela soit mal, en étant libéré des hésitations et des remises en causes morales. Mais est-il possible à un être humain de ne vivre sans se poser la question du bien et du mal ? N’est-ce pas se tromper soi-même que d’essayer de se maintenir dans l’inconscience ? Or très souvent, l’inconscience nous rend complice d’actes qui sont destructeurs. Nous devons constamment faire des choix et prendre des décisions. Pour cela il faut délibérer. L’homme vital est en nous, mais il est soumis à l’homme mental. Il ne peut pas nier sa propre conscience et sa pensée. Et cet homme qui pense a besoin de repères du bien et du mal, de principes sûrs de ce qui est bien ou de ce qui est mal. En d’autres termes, pour juger, il nous faut des critères. Mais où les trouver ? Sur quels critères nous appuyer pour distinguer le bien et du mal ?
* *
*

A. Morale et tradition

Partons de la conscience commune et de la manière dont elle envisage la question du bien et du mal. La morale est présente dans la conscience commune dans les mœurs, les comportements mesurés par des normes morales, tels qu’on les considère à l’intérieur d’une culture donnée. Les mœurs ne sont pas une morale. Ils supposent pourtant des règles de ce qui est « bien» ou de ce qui est « mal ». a) Pour la plupart des hommes, quand se pose le problème de savoir ce qui est bien ou mal, c’est auprès de la tradition qu’il faut aller chercher refuge. Ou encore, nous nous rapportons aux mœurs tels qu’ils existent en les considérant comme des normes. On se fie d’abord à « ce qui se fait » et « ce qui ne se fait pas ». Il y a des comportements socialement admissibles et ils indiquent le « bien » et des comportements inadmissibles qui indiquent le "mal". Nous nous servons en cela du jugement

en relation

  • Utopie du style voltairien
    1647 mots | 7 pages

    Français - Ecriture d’invention Au pays de Cer Mon cher Néminis, Je souhaite te prévenir, ce que je vais te conter ici te semblera fort étonnant. Il y a quelques jours de cela, je me promenais sur la montagne Berg.….

    montre plus
  • Fdsdfsds
    625 mots | 3 pages

    Moi, Tarik Takhi, suis le candidat idéal pour la Brigade Juste Pour Rire. Je suis très sociable, enjoué, dynamique, moqueur, séducteur et très extraverti. Notez que je sais discuter poliment avec les dignitaires sans problème, car je suis quelqu’un de respectueux, bien sûr, et engagé. De plus, je sais très bien utiliser un téléphone intelligent pour tweeter etc. Je travaille très bien en équipe et, bien entendu, je suis citoyen canadien.….

    montre plus
  • Marx, explication de son énoncé .
    322 mots | 2 pages

    Elle est la connaissance qu’a l’homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. Par ces possibilités de faire un retour sur elle, elle permet à l’homme d’être conscient de soi. Elle permet également a l’homme d’être capable de pensé sur le monde qui l’entour. Cependant ces dans cette conscience de ses pensées, ses émotions et de ses actes que l’on peut trouvez des facteurs changeant chez chaque individu.….

    montre plus
  • L'existence du mal met elle en échec la raison ?
    1769 mots | 8 pages

    Mais il est également possible que ce soit l’existence de ce même mal qui heurte notre rationalité, mais dans ce cas, comment expliquer que quelqu’un puisse faire du mal tout en étant rationnelle, ou alors, comment accepter l’image d’un dieu bienveillant tout en acceptant l’existence du Mal ? Dans un deuxième temps, une question se pose alors : L’homme peut-il être à la fois raisonnable et malveillant ? Mais pour répondre à cette question il est d’abord nécessaire de déterminer ce qu’est être malfaisant, pourquoi certaines personnes le sont et d’où peut bien venir le mal ? Et c’est a partir de ce moment qu’on pourra confronter l’idée du mal avec la raison afin de déterminer si oui ou non, il est possible d’être à la fois raisonnable et malveillant.….

    montre plus
  • Beckette, fin de partie
    667 mots | 3 pages

    Question 2 (12 points) Peut-on parler d'une crise de la communication dans Fin de partie ? On attendra du candidat qu'il évoque le dysfonctionnement du langage, son caractère violent, qu'il analyse à la fois la crise de la communication entre les personnages et la relation au spectateur. Il pourra s'attacher à montrer dans la pièce :….

    montre plus
  • Analyse situation
    1509 mots | 7 pages

    Elle lui explique comment il devrait procéder et elle lui fait part de son incompréhension sur son inaptitude face à ce soin. L’infirmier réagit en lui expliquant qu’il sait très bien faire son travail et qu’il lui autorise en aucun cas de remettre en question ses capacités. En haussant le ton, il lui demande de sortir de la chambre afin de le laisser terminer son soin. Elle refuse fermement de quitter les lieux en disant qu’elle est parfaitement en droit de rester auprès de son ami. Il lui répond qu’elle n’a aucun droit ici alors qu’elle sorte car elle dérange le bon déroulement du soin.….

    montre plus
  • Qu'est ce qu'un moindre mal ?
    466 mots | 2 pages

    On examinera alors le moindre mal comme n’étant finalement pas la meilleure solution face au mal, du fait de la….

    montre plus
  • Le mal
    638 mots | 3 pages

    Certes, la convention permet de distinguer le bien du mal Morale et tradition Partons de la conscience commune et de la manière dont elle envisage la question du bien et du mal. La morale est présente dans la conscience commune dans les m?urs, les comportements mesurés par des normes morales, tels qu’on les considère à l’intérieur d’une culture donnée, ils supposent pourtant des règles de ce qui est « bien» ou de ce qui est « mal ». Pour la plupart des hommes, quand se pose le problème de savoir ce qui est bien ou mal, c’est auprès de la tradition qu’il faut aller chercher refuge.….

    montre plus
  • Peut-on penser contre soi-même? dissertation de tes
    1769 mots | 8 pages

    La pensée elle, viens de notre passé, de notre mémoire, de notre inconscient, de notre « soi-même » définissons la donc comme notre manière de raisonner, de juger, nos opinions. Ces notions sont proches, le problème vient alors du mot « contre » qui vient semble t-il les opposer ; mais c’est que ce mot tient plusieurs sens: L’idée de retour, de renvoi ; qui du soi-même ou de la pensée affecte l’autre ? L’idée de contact : entre ce que nous sommes vraiment et ce dont nous avons conscience, qui est notre véritable « soi-même » ? est-il proche de nos pensées dont mous avons conscience ?….

    montre plus
  • Bergson et la conscience
    303 mots | 2 pages

    Bergson pose un vrai problème : contrairement à ce que pourrait laisser penser le cogito cartésien, la conscience n'est pas donnée une fois pour toutes, et elle peut se perdre. Bergson nous garde de réduire la conscience à n'être qu'un phénomène uniforme et constant qui se situerait toujours au même degré. Avec Bergson Reconnaissons que la conscience peut être paralysée par la force des préjugés de l'éducation, du conditionnement.….

    montre plus
  • Etre conscient de soi, est-ce être maître de soi ?
    3733 mots | 15 pages

    Mais malgré tout, nous pourrions objecter que cela est dut au fait que nous avons dans la plupart des cas, une conscience partielle de soi et non pas totale. Si c'était le cas, nous serions tous en mesure de nous maîtriser totalement et quelle que soit la situation. De ce fait, nous ne serions pas conscient de notre inconscient, mais nous serions plutôt dépourvu d'inconscient. Ainsi il est légitime de se poser la question : être conscient de soi, est-ce être maître de soi ? Pour justement que la conscience de soi soit une maitrise, il faudrait qu'elle soit une force, or cela ne semble pas être le cas.….

    montre plus
  • Sommes nous maitre de nos pensées
    2011 mots | 9 pages

    En clair, a t’il le pouvoir de sa pensée ou alors prennent-elles le dessus sans que l’homme en soit conscient? Dans un premier temps, il est essentiel de définir l’inconscience qui est un état de privation de la conscience en plusieurs sens ainsi que de parler de l’influence de monde extérieur. I- Dans les théories freudiennes, l’inconscient occupe une place fondamentale.….

    montre plus
  • La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
    2899 mots | 12 pages

    Le problème est de savoir si autrui peut me penser à son tour où si je suis le seul à obtenir cette pensée. Est ce que la présence d’autrui a une influence sur l’individu et sa pensée. Dans un premier temps nous allons voir la conscience de soi comme étant solitaire puis la conscience de soi tenant compte de l’avis d’autrui (autrui médiateur en III). Dans un premier temps, nous allons commencer par définir et développer le concept de conscience.….

    montre plus
  • L'homme a-t-il besoin d'un maitre ?
    949 mots | 4 pages

    L’homme tiens énormément au fait qu’il ne soit pas obligé de se soumettre à ce qu’on veut et peut lui imposer. L’homme aime le plus souvent être libre en tout droit de ses actes et décisions. S’il avait un maitre alors l’homme ne serait plus libre dans ses actes et décisions. Des mouvements d’homme rejettent toutes formes autorités et donc les maitres, c’est le cas des anarchistes. L’opinion commune assimile les maitres a une relation de domination soumission c’est pour cela que le besoin de maitre n’est pas accepter.….

    montre plus
  • L'illiade
    293 mots | 2 pages

    L’Iliade raconte le siège de Troie, mais il ne le prend pas au début et ne le mène pas jusqu’à son terme. Le poème présente une série de batailles entre les Troyens et les Achéens installés aux portes de Troie. Il fait alterner avec ces récits de batailles des scènes qui se passent entre les héros, soit à Troie soit dans le camp achéen, ainsi que des scènes qui se passent chez les dieux. On connaît bien les noms des héros que l’épopée a rendus célèbres, Agamemnon et Ménélas, Diomède, Ajax, et surtout Achille dont la colère, le retrait du combat, le retour au combat jouent un grand rôle dans la structure de l’Iliade ; de l’autre côté on connaît le roi Priam, sa femme Hécube et son fils Hector qui est le défenseur de la ville.….

    montre plus