Sur - sous évaluations au bilan
Par Gilbert M A S U R E 15.05.2008.
Lauréat du Travail de Belgique
Gr : comptabilité.
TOUS DROITS RESERVES.
INTRODUCTION
Le présent sujet s’intègre dans l’étude des cas de surévaluation ou sous-évaluation de tout compte.
Du point de vue bilantaire, il s’agit des écritures de redressements, régularisations et autres à réaliser afin d’assurer la concordance entre les données de l’inventaire et de la comptabilité.
Il peut s’agir d’erreurs, d’opérations de double emploi, d’omissions, involontairement inscrites dans les comptes.
Il se pourrait qu’elles soient intentionnelles, dans le but de flatter ou favoriser l’image du bilan et des résultats ou à l’inverse de sous estimer des actifs, de gonfler des passifs, afin de réduire les résultats et ipso facto l’assiette fiscale et aussi la distribution de bénéfices.
Pour ce dernier contexte et en généralité, je vous renvoie à l’excellent livre : « Le window dressing : manipulation des règles d’évaluation ? » par Luis Laperal aux Editions Comptabilité & Productivité A.S.B.L. (disponible chez Corporate Copyright.)
Je m’attache ici à l’inventaire des situations et ensuite aux écritures rectificatives, pour les deux alternatives :
1/ corrections d’écritures de et sur l’exercice comptable en cours,
2/ corrections relatives à des exercices comptables écoulés.
Au préalable l’on aura justifié et apuré les comptes d’attente.
Une attention particulière permettra de vérifier si un compte ou groupe de comptes soldés ne correspondaient à un ensemble de débits et de crédits équivalents.
Enfin, le plus grand soin sera apporté à l’examen des comptes particuliers des clients et fournisseurs pour ce qui concerne des imputations autres que par les facturiers ou journaux de ventes et d’achats, financiers de banques et caisse et des notes de crédits émises et reçues.
Par exemple via les Opérations Diverses.
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