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ESP : LA VOITURE A 5 PATTES
L'ABS (Anti Blocage Système) est la première aide à la conduite démocratisé sur les voitures de séries. Il fit son apparition en 1978 sur les véhicules grâce à l'équipementier Bosch. Par la suite les éléments électroniques se généralisèrent jusqu'à envahirent nos habitacles et nous priver parfois de certains plaisirs de conduire. La sécurité est le maître mot de l'argumentaire marketing et aujourd'hui Airbags et ABS côtoient ESP, ASR ou EBV. Le conducteur freine sans réfléchir, accélère au maximum (même en condition extrême), et pense que l'électronique s'occupe de tout. Mais que se passe-t-il réellement, comment les systèmes informatiques gèrent toutes ces informations, et surtout quelles sont les limites de tels dispositifs.
Texte : Jérôme TORDJMAN - Photos : D.R.
Les systèmes électroniques
L'ESP (Electronic Stability Program) arrive sur nos automobiles (Mercedes) en 1995. Depuis il a beaucoup évolué, et c'est aujourd'hui un programme qui travaille en collaboration avec les systèmes de gestion électroniques (antipatinage : ASR, ABS, EDC …). Il permet de corriger la trajectoire en agissant sur le système de freinage et l'injection d'essence au moteur. Son fonctionnement est simple ; le véhicule lors d'un virage pris à trop grande vitesse peut perdre de l'adhérence :
• Soit sous-virer : le train avant glisse et l'automobile va tout droit au lieu de suivre la courbe.
• Soit survirer (le plus dangereux) : le train arrière décroche et si la trajectoire n'est pas rétablie la voiture part en tête-à-queue. Ces phénomènes, sont décelés par des capteurs disséminés au niveau des trains roulants et de la direction. Ces petits calculateurs vérifient (150 fois par seconde) que la vitesse des roues avant est bien la même que celle des roues arrières. Ils s'occupent aussi de comparer que la direction voulue par le conducteur (volant) et en adéquation avec celle du véhicule (capteur de roue).