Svt les pigments rétiniens
| Opsine rouge | Opsine bleue | Opsine verte | Rhodopsine | Opsine rouge | X | 57.4% | 98.6% | 54.9% | Opsine bleue | | X | 58.1% | 58.8% | Opsine verte | | | X | 56.6% | Rhodopsine | | | | X |
Tableau de comparaison des opsines humaines
La similitude des opsines traduit une similitude des gènes qui codent pour ces protéines.
La séquence de l’opsine sensible au bleu présente plus de 40 % d’identité avec la séquence de l’opsine sensible au rouge. Cette dernière possède plus de 95 % d’identité avec celle de l’opsine au vert. Ces protéines sont codées par des gènes. De telles similitudes ne sont pas dues au simple hasard. Il est beaucoup plus logique de faire l’hypothèse que ces gènes ont en fait une origine commune, ce qui expliquerait alors l’existence de telles similitudes. Les différences entre ces gènes peuvent alors facilement s’expliquer : l’ADN étant relativement instable, des mutations ponctuelles s’accumulent au cours du temps, ce qui différencie peu à peu ces gènes, initialement identiques.Homme
Chimpanzé
Alouatta
Macaque
Gorille
Bonobo
Une première duplication, sur deux chromosomes différents (3 et 7) suivie de mutations aboutit au gène de la Rhodopsine (Chromosome 3) et au gène ancestral des opsines (chromosome 7), une duplication/transposition puis une mutation aboutit au gène des opsines bleues (chromosome 7) et au gène ancestral des opsines rouges et vertes sur le chromosome X. Une duplication et une transposition sur le même chromosome X suivie d’une mutation aboutie à différencier le gène des opsines vertes et celui des opsines rouge.
Parenté chez les primates d’enrichissement du génome, à la base de la vision trichromatique qui caractérise l’Homme et d’autres primates. L’étude comparée des pigments rétiniens montre donc que la vision est bel et bien un produit de l’évolution des espèces.
Conclusion : L’étude comparée des pigments rétiniens chez les