CONTRACEPTION D’URGENCEEXPOSÉ SVTContraception et infertilitéROBIN FERREOL ET MATISSE FERREOL – 2nde 7 - En 1967, la loi Neuwirth est adoptée par l’Assemblée nationale et légalise la contraception en France par abrogation de la loi de 1920 qui l’interdisait. Aujourd’hui, il existe différents moyens de contraception (ensemble des moyens évitant la fécondation) grâce à la connaissance de plus en plus précise des hormones intervenant dans le fonctionnement des appareils …afficher plus de contenu…

Aucune contre-indication médicale n'existe à l’emploi d’une contraception d’urgence. Le moyen de contraception doit être pris le plus rapidement possible entre 0 et 5 jours après le rapport (120 heures). Il n’y a pas non plus de limites d’âge pour sa mise en œuvre. En France, les femmes peuvent s’en procurer en pharmacie, auprès d’une infirmière scolaire ou au planning familial (CPEF). Si elle est utilisée alors que la personne a moins de 18 ans la pilule sera donné anonymement, sans ordonnance et gratuitement à contrario si elle a plus de 18 ans la pilule sera délivrée de façon anonyme, sans ordonnance, mais vendu entre 3 et 20 €. Après la prise de PCU à base de lévonorgestrel (LNG) ou de pilules de contraceptif oral combiné (COC), …afficher plus de contenu…

Sans ovulation, il ne peut y avoir de fécondation. Si l’ovulation a déjà eu lieu, l’effet principal recherché en utilisant la contraception d’urgence ne fonctionne pas. Plus la pilule d’urgence est prise vite, moins il y a de risque que l’ovulation se déclenche. En retardant l’ovulation, la contraception d’urgence empêche la rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde présent dans l’appareil génital. Les spermatozoïdes survivent cinq jours. La pilule d’urgence n’est donc pas une méthode abortive. Même si l’ovulation est retardée, elle aura lieu. Il est donc possible de tomber enceinte au cours du même cycle. La contraception d’urgence ne protège que du rapport qui a eu lieu juste avant la prise du