symbole
Puisqu’ici tout est symbole, j’aimerai d’abord rappeler l’origine du mot symbole.
Le mot « symbole » est issu du grec ancien sumbolon, qui dérive du verbe sumbalein (symballein) (de syn-, avec, et de -ballein, jeter) signifiant « mettre ensemble », « joindre », « comparer », « échanger », « se rencontrer », « expliquer ».
En Grèce, un symbole était au sens propre et originel un tesson de poterie cassé en deux morceaux et partagé entre deux contractants. Pour liquider le contrat, il fallait faire la preuve de sa qualité de contractant (ou d'ayant droit) en rapprochant les deux morceaux qui devaient s'emboîter parfaitement. Le sumbolon était constitué des deux morceaux d'un objet brisé, de sorte que leur réunion, par un assemblage parfait, constituait une preuve de leur origine commune et donc un signe de reconnaissance très sûr.
L'antonyme littéral du « symbolique » est le « diabolique », ce qui divise (du Grec diaballein, de dia- à travers, et -ballein jeter, jeter à travers, c'est-à-dire diviser, disperser, par extension rendre confus, trompeur).Et ce qui est trompeur, relève de l'ordre du diabolique ; ce qui rapproche, reconstitue l'unité ou la totalité en dévoilant du sens est de l'ordre du symbolique.
Le terme « symbole » est attesté en français depuis 1380.
Au figuré, le symbole devient l'ensemble qui lie deux représentations de la même signification. Par dérivation, le symbole se réduit à l'élément imagé ou audible qui est relié à un sens caché qu'il signifie.
J’ai découvert le fil à plomb très jeune. Lorsque j’observais mon père maçon plâtrier construire ce qui allait devenir notre pavillon en banlieue parisienne.
Lorsque mon père plombait une pierre, c’était avec une grande minutie qu’il l’ajustait .Il tenait dans une main le fil à plomb et dans l’autre le maillet. Il reprenait ensuite sa truelle pour passer à la pose de la pierre suivante tout en n’oubliant pas de