symbolise
Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France et en Belgique vers 1866, en réaction au naturalisme et au mouvement parnassien. Ce mouvement provient de la Russie, en particulier grâce à Valéry Brioussov, poète et fondateur du symbolisme russe.
Le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l'étymologie du mot "symbole" (« jeter ensemble ») pour désigner l'analogie que cette poésie souhaite établir entre l'Idée abstraite et l'image chargée de l'exprimer. Pour les Symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il est un mystère à déchiffrer dans les correspondances qui frappent d'inanité le cloisonnement des sens : sons, couleurs, visions participent d'une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage. Le symbolisme oscille ainsi entre des formes capables à la fois d'évoquer une réalité supérieure et d'inviter le lecteur à un véritable déchiffrement : d'abord voué à créer des impressions - notamment par l'harmonie musicale - un souci de rigueur l'infléchira bientôt vers la recherche d'un langage inédit. L'influence de Stéphane Mallarmé est ici considérable, ce qui entraîne la poésie vers l'hermétisme.
Paul Verlaine, poète français, naît à Metz le 30 mars 1844 .La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie. Son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Après la démission de l'armée de son père, la famille Verlaine s'installe à Paris en 1851. En 1858 (à 14 ans), il envoie à Victor Hugo un poème de sa composition, intitulé La Mort.
Paul Verlaine suit des études secondaires en pension et devient bachelier en 1862, il renonce par la suite à des études de droit et entre comme employé à l'Hôtel de ville de Paris. Admirateur de Baudelaire, il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866 à 22 ans. Il rencontre Mathilde Mauté à l’âge de vingt-cinq ans et l’épouse