Symbolistes
Et sur
« Nevermore » de Paul Verlaine
Au XIXe siècle, Le symbolisme est un mouvement littéraire artistique qui apparu en France et en Belgique. Les symbolistes rejettent l’esprit scientifique et le matérialisme. Ils sont des marginaux anticonformistes et leur valeur principale est l’art. Dans ce texte, nous tenterons de démontrer que Charles Baudelaire et Paul Verlaine abordent le thème du spleen d’une façon similaire. Le poème « L’ennemi » de Baudelaire est tiré des Fleurs du mal et il a été publié en 1857. Le poème « Nevermore » de Verlaine est tiré de la section « caprice » des poèmes saturniens qui a été publié en 1866. Dans ce texte, les poètes recherchent l’idéal et ils doivent faire face à leur ennemi. Tous les deux ont aussi perdu le bonheur.
Premièrement, les deux auteurs symbolistes font appel à l’idéal dans leurs poèmes. Baudelaire recherche en quelque sorte l’idéal à travers ses rêves : « Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve / Trouveront dans ce sol lavé comme une grève / Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? » (V.9-11) La phrase interrogative révèle que Baudelaire se questionne sur son avenir. Il croit qu’il a encore de l’espoir pour atteindre ses buts tants rêvés. Pour Verlaine, il essaie de trouver l’idéal puisqu’il s’adresse à dieu : « Pousse à Dieu ton cantique, à chantre rajeuni ; / Entonne, orgue enroué, des Te Deum splendides ; / vieillard prématuré, mets du fard sur tes rides ; / Couvre-toi de tapis mordorés, mur jauni ; / Pousse à Dieu ton cantique, à chantre rajeuni. » (V.6-10) Dans cette citation, on retrouve une antithèse puisque que l’auteur fait une opposition entre le mot « vieillard » et « prématuré ». Cette antithèse révèle qu’il chante à dieu sa douleur puisqu’il a perdu un être cher trop tôt. Bref, puisque Baudelaire et Verlaine recherche l’idéal, il est clair que « L’ennemi » ainsi que « Nevermore » sont des textes fidèles