Syndicalisme au maroc
Histoire du syndicalisme au Maroc[modifier]
À la fin du xixe siècle, les artisans marocains ont été organisés en corporations dirigées par des représentants appelés l'« amine » et le « mohtassib », ceci constitue la première structure du syndicalisme au Maroc. Au début des années 1930, lors du protectorat français du Maroc, quelques associations ouvrières voient le jour, notamment celles des pêcheurs et cheminots marocains, elles se sont ensuite transformées en petits syndicats professionnels. En effet, les autorités françaises interdisaient la création de syndicats nationaux, les travailleurs avaient le droit d'adhérer aux syndicats français, notamment la CGT, la FO et la CFTC2. En 1936, la résidence générale du protectorat français décrète la première loi organisant les syndicats professionnels au Maroc.
Le 11 janvier 1944, des syndicalistes marocains participèrent au dépôt du Manifeste de l'indépendance, cette date constitua le début de la participation des travailleurs marocains dans le mouvement national et à la défense leurs intérêts. Le 5 décembre 1952, le syndicaliste tunisien Farhat Hached fut assassiné par les autorités françaises, cet acte provoqua un soulèvement dans tout le pays2. Suite à cet assassinat, une grève générale des forces ouvrières fut déclenchée le 8 décembre 1952 au Maroc, en Algérie et en Tunisie2.
Quelques années plus tard, le 20 mars 1955, l'Union marocaine du travail (UMT) fut créée, presque tous les travailleurs marocains affiliés aux syndicats français en étaient membres, mais l'UMT n'avait guère de structures au début. Il fallut attendre l'indépendance effective du Maroc pour pouvoir s'organiser. En 1956, l'UMT compte dans ses rangs environ 65 000 adhérents. En 1960, la première scission au sein du syndicat national historique (UMT) voit le jour, le Parti de l'Istiqlal (PI) décide de créer sa propre centrale syndicale, l'Union générale des travailleurs du Maroc(UGTM). Selon le