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Syndicalisme et progrès social

4898 mots 20 pages
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Syndicalisme et progrès social

Quand Jean-Pierre me demande de réfléchir au sujet, il me propose syndicalisme et avancées sociales, pourtant notre ordre du jour indique Syndicalisme et progrès social. Le premier mot n’a pas de variable, il est une dénomination, mon préambule le traitera par sa présentation et représentation, j’aborderais ensuite le terme progrès social ou avancée sociale et conclurais mon propos sur les rapports ou l’influence du syndicalisme sur le progrès social.

Le syndicalisme dans sa définition est: Mouvement qui a pour objet d'organiser, de grouper certaines catégories professionnelles (ouvriers notamment), certaines classes sociales, en vue d'étudier et de défendre leurs intérêts (salaires, conditions de travail, etc.); doctrine sociale et politique issue de ce mouvement, visant à la transformation des institutions politiques, des structures sociales existantes. Pour parvenir à ce régime économique, une révolution politique est donc nécessaire. La tâche du syndicalisme est de la préparer, en rognant sur les pouvoirs adverses, en donnant aux masses conscience de l'exploitation qu'elles subissent, des forces dont elles disposent et des solutions souhaitables. Le syndicalisme s'inscrit dans la lignée des groupements corporatifs (métiers, compagnonnage...) des sociétés modernes et médiévales. Ces groupements sont interdits par les lois Le Chapelier de 1791 et subissent une répression opiniâtre lors de la première révolution industrielle. Mais en 1864, la loi Ollivier abolit le délit de coalition et autorise de fait le droit de grève, cependant les syndicats sont autorisés en France depuis la loi du 21 mars 1884 de Waldeck-Rousseau. En France, un syndicat professionnel (salarié, patronal ou catégoriel sauf étudiant) est une forme particulière d'association, régie par le livre Ier de la deuxième partie du code du travail français. Aujourd’hui ils sont connus sous ces sigles (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) et UNSA, SUD etc.…. Néanmoins,

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