Dans cette pièce de Molière, on remarque que George Dandin est tourné en ridicule de plusieurs façons. Dans un premier temps, le nom de famille du personnage principal qui est « Dandin » nous fait beaucoup penser à l’animal de ferme « dindon », utilisé dans l‘expression courante : « Le Dindon de la farce », nous pouvons le relier au fait que George Dandin appartient au milieu de la paysannerie aisée, et que le rapprochement entre ces deux propos sont conforme et donne un air ridicule. D’autre part, nous pouvons observer le dédoublement comique de Georges Dandin. Il se parle à lui-même en répétant : « George Dandin, George Dandin. ». Mais ce n’est pas tout, il a beau avoir épousé Angélique, une jeune femme demoiselle, le regard des autres envers lui n’a guère changé depuis son mariage. Il n’est pas distingué pour autant, comme nous le montre ses propos : « C’est notre bien seul qu’ils épousent, et j’aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m’allier en bonne et franche paysannerie que de prendre une femme qui se tient au dessus de moi […] ». Par ailleurs, nous observons qu’Angélique est considérée comme la propriété de George Dandin, ces propos en témoigne : « […] et pense qu’avec tout mon bien je n’ai pas assez acheté la qualité de son mari. ». George Dandin réalise alors qu’il a été prétentieux de croire qu’il pouvait s’allier à une famille de nobles et prétendre être comblé de bonheur alors que leur mariage n’était pas fondée sur l’amour. Il s’agissait d’un mariage arrangé, Angélique n’a pas eu la possibilité de choisir si elle voulait oui ou non de lui. Nous pouvons alors parler de « satire sociale », c’est-à-dire qu’on cherche à exagérer une situation réelle à tel point qu’elle en devient ridicule. Pour finir, George Dandin essaye tant bien que mal à se justifier auprès des parents de sa femme, pour prouver qu’elle fait acte de tromperie, mais rien n’y fait, Angélique trouve toujours le moyen de faire croire que Dandin ne raconte que des sottises.
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