Synthèse sur la radicalisation
Laye et à Sciences-Po Paris, intitulé “Penser la radicalisation”, paraît dans la Revue française de Science politique.X.CRETTIEZ est l’auteur de nombreux travaux sur la sociologie des des nationalismes radicaux et des violences politiques.Dans cet article, il s’intéresse plus particulièrement à la signification du terme de radicalisation, en utilisant une analyse processuelle, s’intéressant plus …afficher plus de contenu…
Au sein d’une organisation radicalisée, l’existence de “personnes de ressource”, servant de guides spirituels et/ou de modèles opérationnels permet un transfert de loyauté : les liens ainsi créés sont durables et forts, entraînant une soumission aux injonctions violentes via l’effet de groupe(pensée sectaire, peur de la lâcheté,...). Internet joue aussi un rôle de par l’élaboration de groupes radicalisés.Par exemple via le réseau de messagerie sécurisée Telegram. Cet engagement dans la radicalisation est motivé par des rétributions, qu'elles soient matérielles (accès à des ressources), ou psychologiques ( sentiment d’importance et …afficher plus de contenu…
Ainsi, la radicalisation n’est pas qu’une motivation idéologique, c’est une aussi le résultat de dynamiques politique, sociale et psychosociale. Si la radicalisation nous apparaît aujourd’hui comme forcément violente, la distinction est de mise entre fondamentalisme, extrémisme et terrorisme.Nos sociétés sont marquées par un souci de contrôle de la radicalisation ( en France,le FSPRT = fichier de signalement pour pour la prévision et la radicalisation à caractère terroriste), qui devient une menace intérieure, violente et meurtrière lors de passage à l’acte violent (ex : Etats-Unis : 11 septembre 2001,
Angleterre: