Synthese 2 Tournier Et Barthes
Les deux auteurs des textes parlent, explicitement ou implicitement, de da notion des sens du texte littéraire. Mais le sens même est compris différemment: en étudiant la problématique de la pluralité des sens, Tournier réserve le rôle principal aux lecteurs en même temps que c’est la spécificité même du texte littéraire qui est mise au centre de préoccupations de Barthes. Pour Tournier, l’oeuvre ne peut exister que grâce à ses lecteurs, ce sont de lecteurs, leur expérience et leur imagination qui recréent toujours à leur propre manière le sens d’un livre et lui donnent la possibilité de réaliser sa vocation. Donc l’écrivain respecte la liberté de création de son lecteur. Selon Barthes, la pluralité des sens de l’oeuvre littéraire vient de la structure du texte qui se pose sur le langage symbolique. Chaque oeuvre est éternelle grâce à sa symbolisme imprescriptible, elle n’impose pas aux lecteurs un sens unique mais suggère des sens différents aux hommes qui parle le même langue symbolique à travers les époques différentes. Il s’agit de l’ambiguïté de chaque message poétique, qui n’a rien à voir avec les interprétations différentes ou avec la censure, mais qui relève de la structure même du texte littéraire qui prédétermine dès le début la pluralité, c'est-à-dire le symbolisme du livre.
Dans ce cadre on parle aussi de la dimension prophétique des ouvres littéraires: selon Tournier, le roman d’anticipation ne devient prophétique grâce à la génie des auteurs mais grâce à la création imaginaire collective de l’auteur et du lecteur. On trouve chez Barthes que l’ouvres est toujours en situation prophétique, lecteur peut réduire l’ambiguïté du sens, mais c'est la code symbolique du livre qui détermine sa lecture.