Synthese de document le rire et la guerre
Le Rire et la Guerre :
On n’associe pas spontanément le rire et la guerre, c’est pourtant ce lien que le corpus de documents nous invite à découvrir à travers trois documents. Un communiqué de presse signé A. Fauchart publié en 2010, une opérette signée germaine tillion pendant sa détention en camp de concentration et G. Minois pour sa part, détaille la place du rire sous l’occupation allemande dans « le XXème siècle, mort de rire », ce dossier est complété d’une photo de Charlie Chaplin sous les traits caricaturaux de son dictateur ; film réalisé en 1940.
Pourquoi riait-on en temps de guerre ?
C’est la question à la quelle nous tacherons de répondre en présentant dans un premier temps les caractéristiques de ce rire spéciale, et dans un second temps les fonctions de ce rire et enfin ces effets salvateur.
Oui, on a ri en temps de guerre et ce rire avait plusieurs facettes. Ce rire avait d’abord la caractéristiques sociales habituelles, G. Minois rappelle ainsi que les plaisanteries, les blagues avaient cours de façon ordinaire et que les chansonniers ne se privaient pas de plaisanter sur le sujet. Par ailleurs, la photo du dictateur montre bien qu’en 1940, il était possible de se moquer d’Hitler. Il a même été possible dans ce contexte difficile, de jouer des pièces de théâtre. G.Minois, à ce sujet, relate que le spectacle se portait bien, sous l’occupation. Plus étonnant, l’historien écrit que les prisonnières jouaient même une comédie de Molière dans leur camp. C’est d’ailleurs une véritable opérette qu’a écrite G. Tillion, alors internée au camp de Birkenau, comme le rappelle A. Fauchart.
Mais ce rire en temps de guerre peut avoir un aspect plus tragique, c’est ce qu’expose G. Minois en évoquant le rire jaune provoqué par l’inspection sanitaire du camp de la mort ; A. Fauchart, de son coté, met en évidence l’humour noir de l’opérette de G. Tillion. Ce rire n’est plus que l’expression d’une « simple » hilarité, il exprime le