Depuis la nuit des temps, elle a été traitée avec des méthodes toujours inconnues. Des recherches actuelles étudient ce phénomène assez intrigant. La douleur existe il y a bien longtemps, mais comme tous les caractères des êtres vivants, elle varie. Une même douleur est reçue différemment entre deux individus. Rares sont les recherches ayant permis de mesurer l’intensité de cette sensation. En effet, son traitement dépend de l’évaluation du patient même, il s’agit d’une autoévaluation.

L’objectif de notre TPE était celui d’arriver à mesurer la douleur sans l’intervention de l’avis du patient. Après diverses recherches sur le sujet, nous nous sommes retrouvées face à un sujet étudié avec une seule matière à cause du manque de ressources. Du côté des sciences physiques, le sujet était presque introuvable même dans les librairies des grandes universités comme l’AUB où nous avons effectué des recherches. Quand nous allons chez un médecin, et qu’on a une piqure à faire, ou bien lorsqu’on se blesse et on doit stériliser la plaie, on nous demande de mordre un morceau de tissu. En allant de ce principe, nous avons pensé au dynamomètre ; on pourrait demander à une personne qui a mal de tirer sur celui-ci pour exprimer sa douleur. Or cette méthode est inefficace puisque l’évaluation de la douleur dépend toujours de l’avis du patient alors que notre but était de l’exclure.

Bloquées, nous nous sommes dirigées vers des médecins spécialistes qui nous ont guidées vers le bon chemin. Une nouvelle expérience a été décidée. Celle-ci consiste à évaluer la douleur en ayant recours à l’électrocardiographie. L’expérience a été réalisée sur une population formée d’élèves de notre collège, volontaires, et quelques profs aussi volontaires. En enregistrant leur électrocardiogramme, une certaine pression a été exercée sur un muscle, et elle engendre une douleur supportable que nous avons demandé aux élèves de s’autoévaluer. La douleur a été détectée par l’électrocardiographie. En effet