synthese societe industrielle
Chapitre III : La société à l’âge industriel.1.les classes sociales
Comment vit la population au XIXè siècle et au début du XXè ?
La révolution industrielle fait apparaître à côté de l’ancienne paysannerie une nouvelle catégorie de travailleurs : les ouvriers ( le prolétariat). Et à leur tête, des patrons bourgeois.
Deux situations bien différentes
1. Les ouvriers :
Des conditions de vie précaires
Mal payé, mal nourri, l’ouvrier se privait de tout plaisir et vivait dans des taudis d’une ou deux pièces, où, parents et enfants couchaient pêle-mêle les uns à côté des autres.
Pour s’évader de leur condition, beaucoup se réfugiaient dans l’alcool.
Les bas salaires des maris obligeaient les femmes et les enfants à travailler, même dans les mines. Aucune loi n’offrait quelque sécurité d’existence aux chômeurs, aux malades et aux vieillards.
Un travail pénible
La durée du travail est énorme :
12 à 14 heures sont habituelles.
Les conditions de travail difficiles :
Fréquents accidents car travail souvent dangereux
Règlements draconiens
Abrutissement par la division du travail
Les salaires :
Souvent dérisoires ;
La loi de l’offre et la demande joue en défaveur de l’ouvrier. La masse des travailleurs disponibles permet de maintenir des salaires très bas.
le Travail des femmes et des enfants est important car :
Habileté pour certaines tâches
Leurs bas salaires les font préférer aux hommes là où c’est possible.
Le prolétaire, un citoyen de seconde zone
L’infériorité juridique de l’ouvrier limite ses possibilités de défense:
La loi Le Chapelier de 1791, qui supprime les corporations et prohibe les coalitions est reprise dans le code pénal de 1810. Le livret ouvrier, indispensable pour trouver un emploi, soumet l’ouvrier à l’arbitraire du patron qui y met ses remarques.
En cas de conflit, préjugé favorable au patron
Infériorité politique :
Dans la plupart des pays