Synthese vin français
Ce n’est pas sans signification que des bouteilles de vins ont été vidées dans les caniveaux en signe de protestation au moment du désaccord Franco-Etasunien de 2001, tant le vin est un symbole fort du rayonnement français. Cependant, cette hégémonie vinicole française est contestée, mettant en valeur les mutations du rigide modèle français.
1ère partie : L’hégémonie vinicole française est menacée
A : Un secteur solide mais en crise
La France garde sa place de premier producteur de vin au monde (doc.1) et exporte une grande partie de sa production à travers le monde ; notamment en Asie, où le succès du vin français témoigne de son raffinement auprès d’un public exigeant (doc.5).
Cependant, le vin français se vend toujours bien mais de moins en moins bien. En effet, les parts de marchés régressent et la production stagnent (doc.3-4). En outre les grands crus font la renommée du vin français, celle-ci est ternie par les vins d’entrée de gamme (doc.3).
B : Les producteurs du Nouveau Monde disputent sa place à l’hexagone C’est en autre à des techniques de marketing féroce fidélisant à une marque, à une plantation massive, et à une recherche de qualité que, l’Australie, Fer de lance de cette fronde, bouscule la France (Doc 6-9). Ces vins nouveaux se situent donc en Australie, au Chili, en Afrique du Sud et en Californie. Tous participent à une augmentation forte de la production mondiale, tirant les prix vers le bas, pénalisant les onéreux vins français (doc.9). Ainsi, la France ne peut se battre à arme égale, provoquant la colère des viticulteurs français (doc.1). Ces derniers se soumettent à des règles morales et légales plus strictes.
2ème partie : Une production française rigide et traditionnelle, mais qui tend à se moderniser non sans difficultés.
A : Les traditions et le terroir sources de forces et de faiblesses
Paradoxalement, le vin français souffre des règles